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28 juillet 2011

Un petit truc.

Une fois n'est pas coutume, je me permets de vous donner un petit truc qui m'a souvent bien rendu service.

Si de temps en temps, il vous arrive comme moi, d'avoir un réfrigérateur aux odeurs douteuses (ouhhh !! Il n'a pas nettoyé son frigo), il existe une solution simple : une pierre poreuse imbibée d'huile essentielle.

Vous récupérez une pierre poreuse de type terre cuite que vous imbibez de 2 ou 3 gouttes d'huile essentielle de lavande et vous la placez dans la porte du réfrigérateur. Odeur délicate et fraiche garantie. À renouveler de temps en temps lorsque l'odeur s'atténue.

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15 mai 2011

Le style Arnaud Ruiz.

Sur le site internet qui lui est dédié, le peintre contemporain Arnaud Ruiz dévoile sa dernière oeuvre : Sémiramis, une fresque portative en fusion de silicate de potassium. L'oeuvre est plaisante et originale, à la fois amusante et expressive. On y décèle toutes les caractéristiques d'un tableau de Ruiz : l'originalité, la précision du détail, la richesse des couleurs, le jeu des lumières et le plaisir des formes rondes et généreuses.
L'originalité tout d'abord. Une nouvelle oeuvre de Ruiz est toujours une surprise. Sémiramis ne ressemble à aucune des oeuvres passées. L'artiste est imprévisible, il peint les images de sa mémoire et chaque création est, à coup sûr, une nouveauté, une nouvelle expression de ses souvenirs, un nouveau sujet témoin de la richesse d'un artiste passionné. Avec Ruiz, on est à des années lumières de ces peintres modernes enfermés dans leur style et qui brodent à l'infini sur les mêmes thèmes.
Le souci du détail. Un tableau de Ruiz se regarde à la loupe et l'on n'en finit pas d'y découvrir des originalités que seul Ruiz est capable de mettre en scène. Dans ce domaine Sémiramis est un monument, j'y ai compté pas moins de 48 personnages (sans certitude du chiffre, car certains se cachent et ne laissent qu'entrevoir le sommet de leur crâne) tous exprimant des sentiments différents, tous ayant leur manie, leur tic, leur attitude. Sans compter qu'à ceux-ci, s'ajoutent des bizarreries pour le moins amusantes, ici une mouche, là un gobelet en plastique. En fait, cela devient un jeu sans fin de rechercher les détails, d'imaginer les sentiments, de trahir les intentions des personnages (tiens, celui-ci semble s'intéresser à sa voisine aux jambes un peu trop dénudées).
La richesse des couleurs et des jeux de lumière. Dans Sémiramis, les couleurs sont chatoyantes, chaleureuses, brillantes, bigarrées comme peuvent l'être des uniformes de parades sous l'éclairage d'une salle de spectacle. Cette ombre noire, immense, de Sémiramis (appelons là comme çà, puisque le peintre l'évoque) qui subjugue les musiciens, les domine, les écrase, évoque pleinement la toute-puissance de cette reine guerrière commandant à ses bataillons, la pâleur des visages qui lui répondent renforce encore ce sentiment d'autorité. Chez Ruiz, les couleurs et les jeux de lumière, comme les détails, sont la force de son expressionnisme.
La rondeur des formes, voilà une caractéristique qui m'a toujours frappé chez Ruiz. Ces tableaux sont toujours un enchevêtrement à l'infini de courbes, d'ovale, de serpentins. Dans le cas de Sémiramis, ces arabesques sont en opposition avec les formes anguleuses et acérées de Sémiramis. Ce contraste renforce le sentiment de puissance et de domination : rondeur, douceur, mollesse, quiétude, fragilité d'un côté face à l'autorité, l'élancement, la vivacité d'une déesse guerrière. Joli contraste qui illustre bien l'expressionnisme positif du peintre Ruiz.
Sémiramis, une oeuvre originale à regarder dans le détail, à parcourir longuement pour se laisser entrainer dans les mouvements de flux et de reflux d'un orchestre qui s'émeut devant les imprécations d'une déesse mystérieuse. La puissance d’évocation d'Arnaud Ruiz, c'est aussi cela, nous faire sentir les mouvements des images de sa mémoire.
28 avril 2011

Le sacrifice des abeilles.

Je me suis toujours demandé pourquoi l'abeille meurt lorsqu'elle pique et pas la guêpe. Évidemment, comme tout un chacun, je connais toutes les raisons scientifiques qui conduisent à ce phénomène (forme du dard, déchirure de l'abdomen, etc.). Mais pour quelle raison ce sacrifice ? Je viens de trouver une explication sur un site dédié à l'apithérapie. Le sacrifice de l'abeille vaut la peine d'être médité et je trouve sublime l'abnégation de ces insectes qui donnent leur vie pour la collectivité. Je ne vous en dirais pas plus, c'est à lire ici.

15 avril 2011

Hippocrate en rit encore !

Il est amusant de voir comment on redécouvre avec émerveillement des choses ou des pratiques qui remontent à la plus haute antiquité.

Il en est ainsi de certaines médecines, je pense en particulier à l'apithérapie, qui était chose courante en Égypte, en Grèce ou sous l'Empire romain. En Grèce, Hippocrate (460 Av JC) préconisait l'usage du miel en onction pour la guérison des plaies. En Égypte, de nombreux papyrus médicaux révèlent aussi l'usage du miel pour guérir certaines blessures. Un peu plus tard, dans l'Empire romain, fortement influencé par la civilisation égyptienne, les légionnaires utilisaient la propolis pour désinfecter et soigner les plaies des blessés. Et puis le temps a passé, la civilisation occidentale, gonflée d'orgueil a fait table rase de ces médecines de "grands-mères", pour s'orienter vers le tout chimique. À notre époque, la plupart des médecines douces (naturelles) ont été longtemps considérées comme du charlatanisme. Mais les choses semblent un peu changer et je constate avec amusement que certaines études tout à fait sérieuses confirment le bon sens des médecines de l'antiquité. Je citerai deux exemples :

En 1992, le CHU de Lomé qui, par une étude sur 80 patients, confirme l'utilisation du miel pour guérir des plaies importantes et infectées.

Récemment, une étude hollandaise, qui explique les vertus antibiotiques du miel et qui isole une protéine (la défensine-1) comme le composant responsable de cette action.

J'ai l'impression d'entendre un rire discret, peut-être celui d'Hippocrate ou d'un médecin égyptien.

15 avril 2011

Un peintre aveugle

le_trac

Il y a peu de temps, j'ai eu l'occasion d'assister à un petit exploit qui me laisse encore rêveur.

Nous discutions avec le peintre Arnaud Ruiz, dans son atelier de Puy Cheny,de la puissance de l'imagination et de son impact sur la création du peintre. Pour illustrer le pouvoir de cette vision intérieur, le peintre nous proposa de réaliser, sous nos yeux, un tableau les yeux bandés.

L'expérience fut impressionnante, Arnaud Ruiz s'installa devant sa feuille et après avoir préparé sa palette de couleurs, il nous demanda de lui bander les yeux avec un masque épais. L'oeuvre fut réalisée entièrement en aveugle. C'est impressionnant de voir l'artiste réfléchir à sa composition, tracer à l'aveugle les premières esquisses, mélanger ses couleurs, guidé seulement par son imagination et manier son pinceau par petites touches furtives avec précision. Quand j'y repense, je suis encore abasourdi :  cette main qui virevolte sans hésiter de la palette à la feuille, ces moments de silence où l'imagination du peintre s'accumule pour se déverser ensuite sur la toile sous forme de couleurs, d'ombres, de nuances, cette absence d'hésitation. Dans ces moments-là, on comprend la puissance de l'imaginaire qui est capable de guider la main du peintre. Le résultat est impressionnant. Je vous laisse l'admirer. Le tableau s'intitule le Trac et représente une amie du peintre, actrice de théâtre, dans un moment de faiblesse avant son entrée sur scène.

 

Bravo l'artiste.





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